Le premier bilan du Doha Goals Forum :

Bilan DGFLe Rassemblement qui a eu lieu dans le courant du mois de décembre est en réalité la seconde édition d’une manifestation qui bouleverse la gouvernance mondiale du sport. La réunion des ministres des sports du G20 pour la deuxième année consécutive rappelle que le Comité International Olympique n’est pas la seule instance de décision du sport mondial. Tous les pays de l’hémisphère Sud ont voulu profiter de cette occasion pour défendre un sport plus équitable…

Le global influenceur Richard Attias milite pourdes initiatives à 360°, comme l’illustre le schéma. Les participants ont eux-mêmes contribué à la réalisation de trois projets qui témoignent de la transversalité du sport dans nos sociétés.

  • L’initiative « Sport Fields »
  • Un protocole d’accord avec la Katarina Witt Fondation
  • Le nouveau fonds « Sport Solidarity »

L’homme d’influence franco-marocain nous explique d’ailleurs dans une interview accordée au Magazine Challenges, « je me suis réinventé en 2009 en inventant un métier hybride et holistique pour développer des plateformes ayant du fond et du sens ». On note d’ailleurs que ce genre de manifestation contribue pleinement à la réalisation de l’une des recommandations de Hubert Védrine, « intensifier le dialogue économique entre l’Afrique et la France ».

Les résultats porteront sur la durée, avec l’accroissement de l’investissement privé et le développement de projets à forte visibilité internationale. Comme le soulignait le Président du Gabon dans son allocution pour l’ouverture du DGF : « Au-delà des lieux des compétitions, il s’agissait d’implanter des infrastructures transversales, telles que des routes, les télécommunications, les travaux d’adduction d’eau et d’électricité, ou aménagements urbains ».

Malgré l’intérêt évident de ces rassemblements pour l’attractivité des territoires mais aussi pour le dynamisme économique local, les détracteurs continuent de porter des critiques systématiques contre ces pratiques. Chargé de répondre à des critiques pas toujours très pertinentes, le professionnel de la communication nous explique, « Le Qatar, pays que je connais depuis 1994 lorsque personne ne s’y intéressait, n’a pas besoin de Doha Goals pour communiquer. Le sport est dans l’ADN de ce pays et les critiques ne sont que le reflet des initiatives qui dérangent ceux qui n’entreprennent pas ».

D’ailleurs la Fondation Aspire et Richard Attias and Associates voient plus loin : « Dès sa conception, il a été prévu d’en faire un rendez-vous annuel qui s’inscrive dans le temps et dans l’agenda des décideurs politiques, économiques ainsi que des personnalités sportives (…) on pourrait envisager d’avoir des Doha Goals régionaux ».