Grèce: le FMI lance un ultimatum

Grèce: le FMI lance un ultimatum
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Le Fonds monétaire international (FMI) avait déjà annoncé il y a peu de temps qu’il considérait la question de la restructuration de la dette publique grecque comme l’objet principal de sa participation aux négociations avec les créanciers grecs dont le FMI, la Commission européenne, la Banque centrale européenne, Mécanisme européen de stabilité financière, avec Athènes pour établir ensemble un nouveau plan d’aide. Le FMI a relancé son ultimatum le jeudi 30 juillet dernier.

Un haut cadre du FMI avait affirmé que la participation de Fonds monétaires était suspendue et le ne reprendra pas tant que les Européens n’ont pas pris un engagement « concrète » pour alléger la dette d’Athènes. Le FMI ne peut pas octroyer un prêt à un pays dont la dette est considérée comme « soutenable ». Cependant, aux yeux de l’institution, la dette grecque, qui est évaluée à 170% de son PIB ne l’est pas. Il est primordial que les Européens acceptent un allègement « important » avait rappelé la directrice du FMI, Christine Lagarde le 29 juillet dernier.

Le FMI était présent à ce troisième renflouement de la Grèce depuis 2010, et exige que le gouvernement grec adopte « un paquet complet de réformes ». « De décisions difficiles sont requises des deux côtés » et « le FMI ne participera qu’une fois que ces deux conditions seront remplies », a prévenu le responsable du FMI, en affirmant que cela « prendra du temps » voire plusieurs mois. « Personne ne peut avoir l’illusion qu’une partie peut régler le problème seul », a-t-il déclaré.

La déclaration survient au moment ou les déclarations ont repris cette semaine à Athènes entre les représentants des créanciers et le gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras, afin de finaliser les accords pour un nouveau prêt, qui devrait être conclut d’ici au 20 août prochain, date à à laquelle Athènes devrait effectuer le remboursement de 3,2 milliards d’euros à la BCE.

Le FMI estime que les ministres grecs des finances et de l’économie n’évoqueront pas les questions « cruciales » qui conditionnent son implication dans le plan d’aide.

crédit photo: joanna