La zone euro tire son épingle du jeu

La zone euro tire son épingle du jeu

Zone Euro CroissanceLes récentes enquêtes conjoncturelles tendent à démontrer que la croissance de la zone euro demeure fertile malgré les perspectives liées au Brexit et aux futures législatives italiennes qui pourraient potentiellement la fragiliser.

Selon les Echos, qui relaient une analyse de Bert Colijn, économiste de la banque Néerlandaise, ING, « la situation conjoncturelle de la zone euro n’a pas été aussi vivace depuis longtemps (…) Ces dernières semaines, la plupart des clignotants sont même passés au vert, puisque Eurostat a annoncé la semaine dernière une progression du PIB de 0,5 % au premier trimestre, supérieure aux attentes et largement supérieure à celle des États-Unis (1,8 % en rythme annualisé contre 0,7 % outre-Atlantique). L’institut a également relevé à 0,5 % (0,4 au préalable) la croissance du dernier trimestre 2016. »

Par ailleurs, les négociations liées à la sortie du Royaume-Uni de l’UE ne sont pas considérées comme un risque important par les analystes, tout comme les législatives allemandes.

Néanmoins, les législatives italiennes, qui se profilent doucement mais surement, font peser une menace non négligeable sur cette dynamique, renchérit le média, s’appuyant cette fois sur l’expertise de François Cabau, économiste chez Barclays : « Les élections italiennes pourraient impacter la croissance européenne à 12-18 mois », estime-t-il.

La France au cœur de la dynamique européenne

Ce dernier ne nie pas par ailleurs le rôle déterminant joué par l’Hexagone dans cette embellie du Vieux Continent : « La Banque de France vient de relever à 0,5% la croissance attendue au deuxième trimestre après un résultat décevant de 0,3% au premier. Cette courbe s’est donc s’est étoffée avec la reprise de l’investissement qui est venue renforcer le moteur de la consommation des ménages. Nous sommes en phase d’accélération et nous tablons en conséquence sur une progression du PIB de 1,5 % cette année en France et 1,8 % l’an prochain. »

Source : Les Echos