Royaume-Uni : l’économie britannique accuse le coup

Royaume-Uni : l’économie britannique accuse le coup

Brexit Croissance Royaum-UniLes premiers effets du referendum sur le Brexit se feraient-il sentir ? Outre la perte de la majorité absolue lors des législatives pour la Première ministre britannique, Theresa May, et les Conservateurs, l’économie du Royaume accuse elle aussi le coup.

Ce dernier présente ainsi « la croissance du produit intérieur brut la plus lente des pays du G7 au premier trimestre », relaie Le Monde.

Mais ce n’est pas tout, le couac des législatives a également impacté le cours de la livre sterling qui a atteint son plus bas du niveau depuis avril par rapport au dollar (-12%). Le coût des importations explosent donc de facto.

A tel point, que « dans les rayons des supermarchés, les prix augmentent. Certaines sociétés ont même choisi de légèrement réduire la taille de leur produit, pour conserver leur prix : ainsi, des paquets de chips, des boîtes de céréales ou encore des bouteilles de jus d’orange de marques connues ont tous discrètement rétréci. »

De ce fait, si l’économie locale a plutôt bien résisté dans les mois qui ont suivi le vote du Brexit avec une croissance ambitieuse de 0,7% au dernier trimestre 2016, les prémisses d’une contraction se font désormais plus que sentir, poursuit le média :

Tout indique que le ralentissement est là. La croissance du PIB au premier trimestre n’a été que de 0,2 % (taux révisé). Cela place le Royaume-Uni en queue de peloton des pays du G7 sur cette période, à égalité avec l’Italie, et derrière la France (0,4 %), l’Allemagne (0,6 %) ou encore le Canada (0,9 %) (…) Bien sûr, le Brexit n’a pas encore eu lieu. Juridiquement, rien n’a changé. La sortie réelle de l’Union européenne est prévue pour mars 2019, après la période de deux ans de négociation prévue par les traités. Les éventuels droits de douane ou complications administratives pour faire du commerce avec le « continent » ne seront connus qu’à ce moment-là. »

Par ailleurs, cela va sans dire, cet échec lors des élections domestiques risque de grandement complexifier ces mêmes négociations

Source : Le Monde

Sur le même thème :

L’économie britannique en pleine bourre malgré le Brexit

Brexit : le Royaume-Uni montre des premiers signes de faiblesse