Inde-Pakistan: les Rafale indiens abattus par de l’armement chinois ?

Selon des informations des autorités d’Islamabad, non démenties par les officiels de New Delhi, le Pakistan a abattu au moins deux avions Rafale indiens de fabrication française dans la nuit du 6 au 7 mai, quand l’Inde a attaqué son voisin pakistanais le long de la frontière et dans le Cachemire. Ces deux appareils ont été descendus à l’aide avions chinois J-10C, équipés du missile air-air chinois PL-15 à très longue portée.
Dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai 2025, à une heure du matin heure locale, l’Inde a lancé un vaste raid contre des cibles situées au Pakistan, précisément dans la partie du Cachemire sous contrôle d’Islamabad et le long de la Ligne de Contrôle (LoC), la frontière de facto entre les deux pays. New Delhi dit avoir visé « neuf positions terroristes » et exercé son « droit de riposte et de dissuasion contre de nouvelles attaques transfrontalières ».
New Delhi accuse Islamabad de terrorisme
Cette nouvelle escalade entre ces deux puissances nucléaires d’Asie intervient après l’attentat du 22 avril à Pahalgam, dans le Cachemire sous administration indienne. Cet assaut a fait 24 morts, tous des touristes. L’Inde l’a imputé au Pakistan, évoquant des connexions avec des groupes terroristes. Mais Islamabad a nié toute implication et proposé une enquête indépendante. Les représailles indiennes de la nuit du 6 au 7 mai ont été très courtes, une demi-heure tout au plus. Pourtant, les dégâts ont été conséquents.
Au moins cinq chasseurs indiens abattus
L’armée pakistanaise a fait état d’au moins 26 personnes tuées et 46 autres blessées dans les frappes de missiles indiens sur son territoire depuis l’espace aérien indien. Elle affirme avoir abattu cinq avions de chasse ennemis, dont un Su-30 MKI, un Mig 29, un Mirage 2000 et deux Rafale de fabrication française. C’est la première fois depuis 2021, année de leur lancement, que des Rafale sont perdus dans un conflit armé. Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Ishaq Dar, a même déclaré devant le Parlement que les forces nationales « auraient pu abattre 10 à 12 avions de chasse indiens, mais un ordre strict a été donné à l’armée de l’air pakistanaise de ne cibler que ceux qui ont tiré des projectiles ». Si on l’en croit, les pertes auraient dû être plus importantes.
L’Inde a utilisé des avions Rafale
Mas ces pertes restent tout de même considérables, d’autant que l’armée indienne a tiré ses missiles depuis son propre territoire, à des dizaines de kilomètres de la frontière pakistanaise. Plusieurs avions Rafale ont vraisemblablement été employés ce soir là pour frapper les positions adverses. Ces appareils produits par le groupe Dassault sont très polyvalents. Ils peuvent mener des frappes au sol tout comme dans les airs, faire de la reconnaissance et même apporter un appui tactique. Ils sont équipés de systèmes variés, notamment de radars RBE2-AA conçus par Thales, de récepteurs satellitaires et du module SPECTRA accroché au sommet de la dérive.
Le Rafale embarque des missiles Meteor et Scalp
Ce système de guerre électronique, SPECTRA, dispose de capacités essentielles pour remporter les guerres modernes, comme le brouillage, la détection d’alerte radar et le leurre infrarouge. Redouté, il est considéré comme l’un des meilleurs systèmes passifs de défense au monde, permettant même de passer en mode furtif relatif. Niveau projectiles, le Rafale embarque des Meteor. Ces missiles air-air longue portée européens sont présentés comme les plus puissants de leur catégorie, grâce notamment à leur propulsion à statoréacteur et leur capacité à manœuvrer même au-delà de 100 km. Ils offriraient une supériorité aérienne nette en situation de combat. Le Rafale porte aussi des Scalp, des missiles de croisière longue portée (plus de 500 km), permettant de frapper en profondeur dans le territoire adverse sans exposer ses chasseurs.
Le Pakistan a riposté avec des chasseurs chinois Chengdu J-10C
Face à ces caractéristiques impressionnantes, on est tenté de dire que les Rafale ont été confrontés à des armes plus sophistiquées, ou au moins d’égale puissance. Notons que les Pakistanais disposent de batteries de missiles sol air HQ-9BE (équivalent des S300 russes) et du missile air-air chinois PL-15 à très longue portée (environ 200km, donc supérieure à celle du Meteor), qui n’avait jusqu’à présent jamais été utilisé au combat. Selon des sources militaires, ces projectiles ont été tirés par un Chengdu J-10C, dernière évolution du chasseur chinois J-10. Cet avion a reçu récemment des améliorations significatives, intégrant par exemple un radar AESA (antenne active), des missiles modernes et la capacité furtive relative.
Des erreurs humaines dans la perte des Rafale
Le J-10 peut aussi bien emporter des missiles air-sol comme le YJ-91, missile antiradar, et le CM-400AKG, missile balistique air-sol supersonique, que de frapper des cibles terrestres ou navales. Si l’armement chinois a pu se montrer efficace dans le face-à-face éclair entre l’Inde et le Pakistan, certains experts estiment que New Delhi a surtout payé son excès de confiance. Son armée aurait sous-estimé les capacités de son voisin, qui s’est montré plus malin en misant sur des systèmes abordables mais redoutables.
Plusieurs pays ont approché le Pakistan pour prendre des informations
Les spécialistes s’interrogent également sur la préparation des forces indiennes pour cette mission. Son état-major n’aurait pas bien évalué la menace, les moyens de brouillage adverses mis en œuvre et l’organisation du soutien électronique. Il n’aurait pas, non plus, choisi le bon profil de vol. Bref, les pertes indiennes pourraient être en grande partie imputées à des facteurs humains, même si aucun appareil n’est imbattable. Quoi qu’il en soit, après les révélations pakistanaises, plusieurs pays ont approché Islamabad pour connaître sa stratégie. L’ambassadeur de Chine a également demandé quelques informations…