L’économie mondiale présente une dette abyssale

L’économie mondiale présente une dette abyssale


La dette mondiale, tous secteurs confondus, atteint désormais la somme astronomique de 188 000 milliards de dollars (+14,6% sur un an), annonce le FMI… Soit 230% du PIB mondial.

L’information a été confirmée en personne jeudi 7 novembre par la nouvelle directrice de l’institution new-yorkaise, Kristalina Georgieva, Cette dernière n’a d’ailleurs pas manqué de faire un rappel à l’ordre dans ce dossier crucial.

« Le secteur privé est un des principaux moteurs de cette accumulation, qui représente actuellement près des deux tiers du niveau total de la dette. En outre, la dette publique des économies avancées est à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. (De son côté), la dette publique des marchés émergents a atteint des niveaux enregistrés lors de la crise de la dette des années 80. (Enfin), le fardeau de la dette des pays à faible revenu a fortement augmenté au cours des cinq dernières années », précise ainsi l’intéressée.

Avant de poursuivre : « Si les crédits bancaires et les marchés à crédits ont un rôle essentiel pour la prospérité en aidant les familles à acquérir un logement et les entreprises à investir, un endettement élevé ne représente pas seulement un risque pour la stabilité financière, il peut être un poids pour la croissance. Cela signifie qu’il faut procéder avec prudence quand il s’agit de contracter de nouvelles dettes en se concentrant davantage sur l’attraction des investissements en actions, tels que les investissements directs étrangers, augmenter les recettes fiscales et intensifier la lutte contre la bureaucratie et la corruption».

Et de conclure : « Les pratiques d’emprunt et de prêts sont plus transparentes. (Pour autant), dans de nombreux pays, il est (encore) possible de renforcer de manière significative les institutions qui enregistrent, surveillent et déclarent la dette. (En ce sens, j’appelle) à une meilleure collaboration entre les pays emprunteurs et les prêteurs. »

A bon entendeur, donc…