Brésil: McDonald’s est grillé

Brésil: McDonald’s est grillé

Harlem_Micky_Dz_photo_Sam SmithBeaucoup de travailleurs, de syndicalistes, et même des représentants politiques se sont mobilisés jeudi dernier pendant l’audience d’Arcos Dorados, la plus importante franchise de McDonald’s devant la commission pour les Droits de l’homme pour dénoncer les conditions de travail.

McDonald’s a dû mal à s’en sortir au Brésil. Elle été entendue devant la commission pour les Droits de l’homme du Sénat, jeudi dernier concernant les conditions de travail appliqué dans la chaîne de fast-food. Des travailleurs, des syndicalistes et politiciens venant du monde entier ont témoigné de salaires très bas et des mauvaises conditions de travail chez McDonald’s.

L’audience fait suite à une plainte déposée par l’une des importants centres syndicaux brésiliens, l’UGT, le vendredi 14 aout dernier contre la chaîne. La chaîne avait exigé au parquet l’ouverture d’une enquête pour concurrence déloyale, violation du droit sur les franchises et concurrence déloyale.

Arco Dorados Holding est la plus importante franchise de McDonald’s dans le monde avec près de 95.000 employés et un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2014. Le groupe américain ne voulait pas assister à l’audience: « Nous sommes totalement convaincus que la compagnie respecte le droit du travail depuis l’ouverture de son premier restaurant au Brésil il y a 36 ans », affirme sa filiale brésilienne dans un communiqué.

Les plaignants à Brésil affirme que la firme n’a pas payé les heures supplémentaires, a également violé le droit de représentation syndicale et ne procure pas de bon équipement pour la cuisine, mettant en danger les employés.

« McDonald’s est l’un des plus gros employeurs du pays, mais il détient aussi les pires records en matière de conditions de travail », indique Moacyr Roberto Tesch Auersvald du syndicat Nova Central, au Guardian.

Arcros Dourados avait affirmé dans une déclaration que pas moins de 40.000 de ses employés sont représentés par 80 syndicats et que toutes les lois brésiliennes ont été respectées.

crédit photo: Sam Smith