L’impact de l’embargo russe sur l’agriculture française

L’impact de l’embargo russe sur l’agriculture française

operation_escargot_photo_Christine und Hagen GrafLes agriculteurs sont mécontents de la situation actuelle. Ils débarquent à Paris avec leur Tracteur pour un rassemblement sans précédent, ce jeudi. L’agriculture française est en train de subir des pertes colossales à cause de l’embargo russe et aussi par la politique européenne.

L’embargo russe coute cher aux agriculteurs français, le docteur en relation nationale au collège doctoral de Sorbonne et à l’Université de Tampere en Finlande pense le contraire et répond «Pas tant que cela» quand on lui a posé la question L’embargo russe pèse-t-il sur l’agriculture française? Pour l’établissement FranceAgriMer qui est l’un des intermédiaires entre les exploitants agricoles et l’État estime qu’il est difficile de mesurer l’impact financier sur les pertes actuelles des agriculteurs françaises de l’embargo russe.

Voici le décryptage sur les pertes engendrées par la fermeture du marché russe

Filière porcine

«La France perd 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en n’exportant plus de porc vers la Russie. Mais le manque à gagner est plus élevé. En effet, l’impact financier est aussi indirect. La concurrence s’est accrue sur les autres marchés avec l’arrivée des anciens fournisseurs de la Russie. Les prix diminuent donc. L’impact direct et indirect de l’embargo russe sur la filière porcine française s’élève à 400 millions d’euros par an pour la France. Pour l’UE la perte s’élèverait à 4 milliards d’euros», détail le président d’Inaporc, Guillaume Roué.

Fruits et légumes

Daniel Soares, responsable du marketing international l’Interfel a expliqué qu’«Avec la fermeture du marché russe depuis un an, le manque à gagner direct pour l’UE est évalué à 500 millions d’euros. Pour la France, il est estimé à environ 50 millions d’euros », soit 2% du chiffre d’affaire annuelle.

Filière lait

Le lait subi actuellement des pertes considérables avec la fermeture du cinquième débouché international qu’est la Russie souligne le CNIEL. Veronique Pilet, chef de service économie du centre indique que «Le pays représentait un marché de 109 millions d’euros jusqu’en 2013, dernière année ‘pleine’ sans embargo».

Source : lefigaro.fr

crédit photo: Christine und Hagen Graf