La Cigarette électronique présenterait de « nombreuses anomalies »

La Cigarette électronique présenterait de « nombreuses anomalies »

Electronic_Cigarette_Smoking_photo_Michael DorauschLa Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a révélé la présence de « nombreuses anomalies » sur la sécurité des cigarettes électroniques, suite à une enquête qui vient d’être publiée mardi.

La campagne de vérification a été faite en 2014 évoquant une non-conformité de 90% des liquides prélevés et presque la totalité des chargeurs, avait indiqué la DGCCRF dans un communiqué. En ce qui concerne les recharges de liquide, la DGCCRF avait accusé la présence de plusieurs anomalies d’étiquetage et des « produits non conformes et/ou dangereux ».

La DGCCF avait découvert que les 90% des 110 produits chimiques analysés n’étaient pas conformes, l’étiquetage ne correspond pas à la composition du produit, comme le taux de nicotine par exemple. Selon la DGCCF, environ 6% des produits sont également considérés comme « dangereux » à cause de l’absence d’étiquetage de danger. En ce qui concerne les chargeurs, 13 des 14 modèles analysés ne sont pas conformes et 9 sont dangereux à cause des risques de choc électrique pour un défaut d’isolation selon la DGCCRF.

La DGCCRF affirme avoir effectué près de « 1 300 saisies de produits non-conformes et dangereux » et près de « 56 000 retraits et rappels de la commercialisation ». Il y avait déjà des procédures mises en place en parallèle avec ces analyses. La DGCCRF affirme « être en contact permanent avec les professionnels du secteur (fabricants,importateurs, distributeurs, buralistes…) pour que la réglementation soit davantage respectée ». Elle avait indiqué qu’elle continuerait son enquête pour mieux contrôler ce secteur d’activité.

D’après le baromètre de l’Inpes du février, environ 3 millions de Français vapotent presque tous les jours. La France est d’ailleurs le premier pays vapoteurs du monde devant le Royaume-Uni. Le marché a engendré près de 395 millions d’euros en 2013.

crédit photo: Michael Dorausch