Les Français consomment moins de médicaments

Les Français consomment moins de médicaments

Médicaments consommation France
Selon une récente étude de l’association, Cyclamed, chargée de sécuriser l’élimination des médicaments périmés, la collecte de ces déchets a diminué de 6,7% en 2017 par rapport à l’année précédente. Cette baisse est directement liée à une consommation moindre des Français.

Le document démontre en effet une véritable inversion de tendance puisque le volume de médicaments non utilisés collectés par les pharmacies et le réseau Cyclamed augmentait progressivement jusqu’en 2014, avant d’amorcer une rupture significative en 2017 avec 11 083 tonnes récoltées, soit 801 tonnes de moins qu’en 2016 (-6,7 %).

Pour autant, comme on pourrait le croire, cette courbe descendante ne découle pas d’une dégradation du civisme des habitants car 63 % du volume des médicaments stockés dans les placards a fini chez les pharmaciens… Un chiffre identique au cru 2016.

Prise de conscience 

« Clairement, les Français sont devenus raisonnables sur l’usage des médicaments, on assiste à un vrai changement de comportement », souligne ainsi avec un large sourire Thierry Moreau Defarges, le président de Cyclamed.

Et pour cause, d’après un sondage mené début 2017 par l’Institut CSA auprès 653 foyers représentatifs de la population hexagonale, « le stock de produits non utilisés ou périmés détenu par ces familles s’élève à 614 grammes en moyenne. C’est 8,6 % de moins qu’en 2016 ». Un constat somme toute logique, conclut l’intéressé :

Ces chiffres confirment la prise de conscience des Français. Globalement, les campagnes de sensibilisation portent enfin leurs fruits. On vend moins de médicaments : les médecins ne prescrivent plus que 4 à 5 lignes de produits contre 5 à 6 il y a dix ans, c’est 15 % de moins. Les pharmaciens incitent au respect de la prescription. Les industriels ont aussi changé leur politique de promotion. Enfin, les (gens) sont devenus prudents sinon méfiants après les scandales Mediator ou Levothyrox. »

Crédit photo : Pixabay

Source : Le Parisien