« Dernière crise avant l’Apocalypse » : l’inflation qui vient

« Dernière crise avant l’Apocalypse » : l’inflation qui vient

Avec « Dernière crise avant l’Apocalypse », Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot veulent tirer la sonnette d’alarme et révéler au plus grand nombre le tsunami économique et sociétal qui nous guette pour les années à venir. 

Cette inflation qui vient…

D’après leur postulat, les dettes sont en train de devenir insoutenables et c’est ce qui explique que les banquiers centraux commencent à lâcher la bride au niveau de l’inflation afin de permettre le remboursement des créances :  “Pour éviter cela (crise de confiance), il faut donc prendre un autre risque, celui de l’inflation. Celle-ci est mauvaise dans les circonstances ordinaires, mais nous ne sommes pas dans des conditions ordinaires, et donc ce qui serait folie en d’autres circonstances peut devenir le remède de cheval capable de nous sortir du pétrin”.

Ne vous réjouissez pas trop vite, les auteurs rappellent que l’inflation “ruine les prêteurs, mais libère les emprunteurs.“, ou comment tomber de Charybde en Scylla. 

L’épineuse question des retraites françaises et du budget de l’État

Les deux auteurs abordent frontalement les sujets qui fâchent dans l’Hexagone à l’aube de la présidentielle 2022. Ils prennent position notamment sur la question des retraites et proposent quelques pistes : “Mettre au monde des enfants et les conduire jusqu’à l’âge adulte, voilà un investissement qui, logiquement, devrait ouvrir des droits à pension. Verser des contributions – cotisations ou impôts, le nom importe peu – servant à financer la formation initiale de ces enfants, et à faciliter les fins de mois des familles nombreuses, voilà qui serait une seconde source logique, économiquement rationnelle, d’attribution de droits à pension.“ 

Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot lancent également l’alerte concernant la spirale négative dans laquelle le budget de la France est tombé depuis 1974 et qui nous plombe : “Rendons-nous compte : 230 milliards d’euros qui manquent dans la caisse pour payer ce qui est dû, c’est plus que les 217 milliards d’euros de TVA collectés en 2019 ! Pour atteindre l’équilibre, il faudrait donc faire passer le taux de la TVA, actuellement 20 % sur la majorité des achats assujettis à cette taxe, à un peu plus de 40 %. Cela provoquerait un effondrement complet de l’économie, et c’est bien évidemment impossible !”

Jean-Baptiste Giraud, journaliste économique, est directeur de la rédaction d’Économie Matin qu’il a fondé en 2004, et chroniqueur sur RTL. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages de vulgarisation scientifique et économique. Jacques Bichot, professeur émérite à l’université Jean-Moulin-Lyon III, docteur en mathématiques et en économie, est reconnu comme spécialiste des retraites, de la sécurité sociale et de la monnaie. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le sujet. Ils signent à deux un livre important qui met à la disposition de tous les clés pour comprendre les enjeux économiques de demain.