Des entreprises françaises veulent exploiter le potentiel du biométhane et du bioGNL

Des entreprises françaises veulent exploiter le potentiel du biométhane et du bioGNL

La société française de transport maritime et de logistique CMA CGM et la société française d’énergie ENGIE ont convenu le 10 novembre de collaborer sur les moyens de produire et de distribuer du méthane synthétique ainsi que du bioGNL.

Les entreprises françaises ont déclaré avoir établi un partenariat à long terme pour soutenir le développement du méthane pour l’industrie du transport maritime. Les deux entreprises travaillent déjà sur le biométhane liquéfié pour les expéditeurs dans le port français de Marseille, dans le cadre d’un partenariat avec les responsables de la région et le grand groupe français TotalEnergies.

« ENGIE mène d’autres projets industriels de production de méthane de synthèse dans lesquels CMA CGM aura la possibilité d’investir, y compris par le biais d’engagements d’achat pluriannuels », ont-ils déclaré.

CMA CGM, quant à elle, a déclaré avoir déjà développé une technologie permettant aux chargeurs d’utiliser le bio-méthane liquéfié ou le méthane synthétique comme source de carburant.

Les chargeurs sont à la recherche de nouvelles solutions à faible émission de carbone afin de respecter leurs obligations dans le cadre d’un protocole lancé par l’Organisation maritime internationale, baptisé OMI 2020. Selon la compagnie maritime française, le bio-méthane peut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 67 % par rapport au fioul à très faible teneur en soufre, une autre solution propre pour les chargeurs.

« Le méthane de synthèse, quant à lui, éliminera la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il ajouté.

TotalEnergies et Engie, l’exploitant de l’usine de traitement des déchets ménagers de Provencale, Evere, et la société de transport maritime et de logistique CMA CGM ont uni leurs forces en juillet sur un éventuel projet de production de bio-méthane liquéfié (bio-LNG).

Les déchets biodégradables de la région Marseille-Provence permettraient un transport maritime à faible émission de carbone et seraient principalement utilisés pour les navires du groupe CMA CGM fonctionnant au GNL, a déclaré TotalEnergies.