EDF déclare que le vote sur la taxonomie de l’UE est « bienvenu » pour les futurs projets nucléaires

EDF déclare que le vote sur la taxonomie de l’UE est « bienvenu » pour les futurs projets nucléaires

Électricité de France (EDF), qui sera bientôt contrôlée à 100 % par l’État, a poussé un soupir de soulagement mercredi (6 juillet) après que les législateurs européens ont voté en faveur de l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie financière durable de l’UE par 328 voix contre 278.

Bien que le Premier ministre français, Elisabeth Borne, ait annoncé le même jour que le spécialiste de l’énergie nucléaire passerait sous le contrôle total de l’État, alors qu’il continue à se débattre avec une dette en spirale, le vote reste une bonne nouvelle pour l’entreprise en difficulté.

« Nous nous félicitons de cette décision. Elle est en accord avec le consensus scientifique international », a déclaré Erkki Maillard, vice-président senior d’EDF pour les affaires européennes, dans un communiqué publié après le vote.

« L’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie facilitera les investissements dans les actifs existants et futurs », a ajouté M. Maillard, estimant que la décision « offre des conditions plus équitables pour le développement du nucléaire », ce qui aidera l’UE à atteindre son objectif de neutralité climatique en 2050.

Maillard a poursuivi en disant qu’EDF sera vigilant dans l’application du texte pour s’assurer que tous les objectifs sont atteints et adaptera son cadre d’investissement durable pour inclure les activités éligibles à la taxonomie.

Cette décision contribuera à éclaircir les perspectives d’EDF. En février, le géant de l’électricité a annoncé une augmentation de capital de 3,16 milliards d’euros, dont 2,7 milliards provenant de l’État français, afin de faire face aux difficultés financières de l’entreprise et de supporter le coût de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, évalué à 50 milliards d’euros.

Quelques heures seulement après le vote sur la taxonomie, le gouvernement français a annoncé qu’il reprendrait l’ensemble de l’entreprise au-delà des 84 % qu’il possède déjà.