L’UE prépare des sanctions contre les pays aidant la Russie à contourner les pénalités, potentiellement touchant la Chine

L’UE prépare des sanctions contre les pays aidant la Russie à contourner les pénalités, potentiellement touchant la Chine

Face à la Russie, l’Union européenne se concentre désormais sur l’application et la lutte contre les contournements des sanctions. Une nouvelle série de sanctions est en préparation, visant les entreprises et les pays qui aident le Kremlin à échapper aux pénalités imposées par le bloc depuis février 2022.

Les défis de l’application des sanctions

Après dix rounds de sanctions contre la Russie, l’UE se concentre désormais sur l’application effective des mesures et la lutte contre les contournements. Les sanctions actuelles couvrent un large éventail de secteurs économiques et de produits, tels que les microprocesseurs, les camions, les billets de banque, les produits chimiques et les articles de luxe. Cependant, il est devenu nécessaire d’améliorer l’application des sanctions et de combler les éventuelles failles.

Les nouvelles sanctions en préparation

L’Union européenne prépare une nouvelle série de sanctions qui ciblera les entreprises et les pays considérés comme aidant le Kremlin à contourner les pénalités imposées. Pour cela, l’application de l’extraterritorialité sera nécessaire, permettant à l’UE de sanctionner des entités situées en dehors de son territoire. Cette mesure radicale vise à renforcer l’application des sanctions et à lutter contre les contournements.

Les implications pour la Chine

Selon des informations médiatiques, l’UE pourrait sanctionner des entreprises chinoises qui fournissent des équipements militaires à la Russie. Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes, car la Chine est le plus grand partenaire commercial de l’UE en termes de biens échangés. Cela pourrait également aggraver les tensions déjà existantes dans les relations entre l’UE et la Chine.

Les enjeux de l’extraterritorialité

L’utilisation de l’extraterritorialité n’est pas nouvelle. Elle a été employée par le passé, notamment dans le cas des sanctions américaines contre l’Iran. L’UE, qui avait critiqué les États-Unis lors de ce différend, semble maintenant prête à adopter une approche similaire pour garantir l’application effective des sanctions contre la Russie et combler les éventuelles failles.

Les discussions et les défis à venir

La proposition de nouvelles sanctions, la onzième depuis février 2022, devra faire l’objet de discussions approfondies entre les États membres de l’UE. Certains d’entre eux pourraient craindre des répercussions négatives si le bloc s’attaque à des entreprises chinoises. L’unanimité des 27 États membres est requise pour l’adoption des sanctions de l’UE.