PepsiCo développe le pois chiche solidaire
PepsiCo va aider à combattre la faim dans le monde. Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE), l’entreprise américaine a décidé d’investir dans le pois chiche, une plante à forte valeur nutritionnelle. Produit stratégique pour le groupe, c’est également un bon moyen de venir en aide aux 13 millions de personnes souffrant de la famille dans la Corne de l’Afrique tout en augmentant sensiblement les revenus des fermiers éthiopiens.
En partenariat avec USAID, l’agence de développement américaine, et le Programme Alimentaire Mondial, PepsiCo vient de mettre en place un partenariat public-privé appelé Ethio-PA.
Ce projet, qui durera deux ans, a deux objectifs principaux. En premier lieu, il s’agit d’améliorer la nutrition chez plus de 40 000 enfants éthiopiens grâce à un nouveau produit prêt à la consommation. Par ailleurs, le but est d’augmenter la production de 10 000 fermiers éthiopiens en investissant dans de meilleures graines et des systèmes d’irrigation plus efficaces.
L’altruisme n’est évidemment pas l’unique motivation dans cette affaire. PepsiCo pourrait devenir un des leaders mondiaux dans la production de produits à base de pois chiches comme le hoummos allant jusqu’à atteindre potentiellement 30 milliards de dollars de ventes d’ici 2020. Mais la production ainsi atteinte excèdera les besoins de PepsiCo, qui donnera le reste de ses pois chiches pour fournir des repas prêts à la consommation à 40 000 enfants de 6 à 23 mois.
« Nous nous réjouissons de cette initiative qui rassemble les réseaux locaux influents, l’expérience en développement et l’expertise industrielle afin de créer de nouveaux marchés alimentaires, nationaux et exportateurs, » a annoncé Indra Nooyi, PDG de PepsiCo.
« Avec l’ingéniosité, le pouvoir et la portée du secteur privé, nous pouvons faire de grands pas en avant pour mettre fin à la malnutrition et à la faim qui menace la vie de millions de personnes» a ajouté Josette Sheeran, Directrice exécutive du PAM.
