Salaire : les grands patrons qui jouent le jeu… et les autres

Salaire : les grands patrons qui jouent le jeu… et les autres

En ce contexte de crise économique majeure, certains grands patrons consentent des sacrifices importants sur leurs rémunérations. D’autres préfèrent fermer les yeux et ne pas toucher à leur salaire. Voire les revoir largement à la hausse…

Les bons élèves : 

– Michel Rollier, patron de Michelin a touché 31% de moins en 2011 par rapport à 2010, alors que les résultats de son entreprise ont été bons l’an dernier.

– Antoine Frérot de Veolia est le patron du CAC40 qui a gagné le moins d’argent en 2011 : 1,45 millions d’euros.

– Baudoin Prot de BNP Paribas a vu ses rémunérations baisser de 19% en 2011. Un bon élève par procuration, comme la plupart des patrons de banques, sachant que la crise a été particulièrement violente dans le secteur.

– Le PDG du groupe hôtelier Accor Denis Hennequin, a diminué ses rémunérations de 12% en 2011 alors que le groupe a connu des résultats excellents (+ 32,6%).

Les mauvais élèves :

– Le PDG de Publicis Maurice Lévy a gagné le même somme en 2011 qu’en 2010. Si l’on fait abstraction d’un effarant bonus de 16,2 millions d’euros (versé en vertu des résultats du groupe au cours des 9 dernières années).

– Alors que Florange est toujours à l’arrêt, Lakshmi Mittal, patron d’Arcelor Mittal s’est augmenté de 82% en 2011 grâce aux bons résultats du groupe.

– Les revenus de Carlos Ghosn, le PDG de Renault ont augmenté de 136% alors que l’ensemble du secteur automobile français est en crise.