Nucléaire : un secteur qui peine à recruter

Nucléaire : un secteur qui peine à recruter

Alors que le taux de chômage ne cesse de croître en France, la filière nucléaire devrait créer entre 10.000 et 15.000 emplois dans les 10 années à venir. Pourtant, les entreprises du secteur ne parviennent pas à trouver la main-d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin.

10 à 15.000. Il s’agit d’une estimation du nombre d’emplois que pourrait créer la filière nucléaire française dans les 10 prochaines années. EDF, premier exploitant nucléaire mondial, est l’une des rares entreprises qui, en France, crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit : en 2012, le groupe affichait une création nette de 2.000 emplois.

Mais le constat est accablant. L’industrie nucléaire ne parvient pas à pourvoir les postes qu’elle crée. Une situation de plus en plus problématique à l’aune des défis à relever dans les prochaines années : accroissement de missions, remplacement des baby-boomers qui partent à la retraite…

Dans le Sud-Ouest, où la filière nucléaire devrait créer 3.000 emplois à l’horizon 2020, le sénateur et ancien candidat à la primaire socialiste Jean-Michel Baylet se fait l’écho de cette situation alarmante : « Contrairement à ce que l’on voit partout ailleurs, nous avons la chance d’avoir à notre porte une industrie qui recrute. C’est le rôle des élus locaux de prendre conscience des difficultés des employeurs à embaucher, et de réagir au plus vite pour créer les conditions afin qu’ils trouvent du personnel ».

En cause, une certaine inadéquation entre les formations et les emplois. M. Baylet pointe du doigt la nécessité de créer des formations spécifiques aux métiers du nucléaire.

Le nucléaire, « filière d’avenir » (pour reprendre les mots employés par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg) ? Nul doute qu’il s’agit là, en période de crise, d’un des secteurs les plus dynamiques en termes d’embauche.

One thought on “Nucléaire : un secteur qui peine à recruter

  1. La seule « explication » donnée est risible : « En cause, une certaine inadéquation entre les formations et les emplois »

    NON, la vérité est que les jeunes se détournent de cette industrie nucléaire issue du siècle dernier mais qui contamine et tue aujourd’hui de Tchernobyl à Fukushima, mais aussi dans les centrales où les précaires font la maintenance en zone contaminée.

    Etre irradié pour gagner (mal) sa vie, pas étonnant que ça attire peu…

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