Facebook pense héberger des articles de journaux américains

Facebook pense héberger des articles de journaux américains

newyorktimesDes articles du New York Times ou encore de National Geographic pourraient figurer sur Facebook, d’ici quelque temps. En tout cas, c’est le nouveau projet du leader des réseaux sociaux.

En effet, Facebook est  en cours de négociation avec plusieurs médias américains comme le National Geographic, le New York Times ou encore Buzzfeed. L’objectif des médias est de proposer des articles à partir de Facebook, puisque le réseau social est devenu le plus gros fournisseur de trafic internet, encore plus que Google. C’est que le site viral Buzzfeed a confirmé en disant que les majeures parties de ses visiteurs proviennent plus de Facebook que de Google. Si Facebook héberge les contenus de la presse américaine, il génèrera encore plus de trafic, une bonne chose pour les médias. Mais cela implique également qu’une partie de la régie publicitaire serait gérée par le réseau social, ce qui n’est pas vraiment évident. De plus, même si tous les médias ont besoin de Facebook, cela n’implique pas réciproquement que Facebook aura besoin d’eux. Dans la négociation, c’est le réseau social qui détient pour le moment tous les avantages. New York Times peut demander l’appui du Guardian pour donner plus de poids aux négociations avec l’équipe de Facebook. Mais, si un accord est conclu lors des négociations, l’on peut craindre que les entreprises de presse se transforment en de simples producteurs de contenus pour les réseaux sociaux, une perspective pas très avantageuse pour la plupart d’entre elles.

Si tout se passe bien, les premiers articles devront figurer sur la plateforme du réseau social d’ici quelques mois.

Il est à noter que SnapChat avec sa plateforme Discover rassemble déjà une douzaine de médias qui produit des contenus qui lui sont adaptés. L’objectif de cette démarche est de garder l’utilisateur le plus longtemps possible sur le site, et qu’il n’aille voir ailleurs.

Le plus important est maintenant de savoir quels médias accepteraient les conditions de Facebook, et cela concernerait également la presse des autres pays, notamment la France.

Il faut noter que ce système n’est pas nouveau. AOL était l’un des pionniers à introduire des contenus de National Geographic sur sa plateforme.