Le secteur pharmaceutique ne connaît pas la crise

Le secteur pharmaceutique ne connaît pas la crise

Selon une étude de l’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P) le secteur pharmaceutique devrait croître de 4% et 5% cette année, alors que le PIB mondial devrait progresser de 3,3% environ. Il faut dire que l’évolution de ce secteur est étroitement liée à l’évolution des maladies, la croissance de la population et les tendances de style de vie.

Une année de forte croissance…

2015 devrait donc être une nouvelle année à forte croissance pour l’industrie pharmaceutique mondial qui a triplé en Bourse depuis 6 ans.

Du fait de cette croissance accrue, le secteur est très marqué par les opérations de fusion-acquisition en 2014. En cause ? Un secteur de plus en plus concurrentiel.

Il est donc vital pour les grands groupes d’anticiper cette concurrence. Cela se traduit par exemple par l’acquisition d’Allergan (Botox) par Actavis ou encore de Pharmacyclics par Abbvie.

En effet, l’industrie pharmaceutique est confrontée ces dernières années à l’expiration progressive des brevets des anciens médicaments, à la hausse des coûts de recherche et développement et à la concurrence des génériqueurs.

Mais cette hausse d’activité est répartie de manière inégale. En effet, S&P table sur un marché pharmaceutique américain en hausse de 4 à 5% en 2015, à l’instar de la croissance mondiale du secteur.

L’Europe devrait être « en recul modeste ou seulement en croissance minime », alors que le Japon devrait progresser de 1 à 2%. Enfin, les marchés émergents auront la plus forte croissance, et représenteront de 20 à 25% du marché mondial en 2020.

… qui offre de belles perspectives sur le marché de l’emploi

Au vu des très bonnes performances enregistrées dans ce secteur, de nombreuses opportunités d’emploi sont à pourvoir.

L’industrie pharmaceutique est marquée par trois grands domaines porteurs: le médico-social, les dispositifs médicaux et la biotechnologie. En France, la biotechnologie représente 10 000 emplois, les biologistes ont donc la part belle.

Cet engouement s’explique par le fait que les laboratoires font appel à leurs services pour répondre aux nouveaux besoins en médicaments et rester actifs en matière d’innovation.

Concernant le médico-social, c’est un domaine dynamique qui souffre d’une image médiatique néanmoins mitigée. Les conditions de travail ne sont pas faciles mais les perspectives d’évolution y sont réelles tant le secteur est en forte croissance.

Quant aux pharmaciens, ils sont les plus recherchés dans l’ensemble des métiers ; hors fonctions commerciales. Pour ces derniers, les recrutements sont ouverts aux profils généralistes ou ayant une double compétence (biologiste et commercial par exemple).

Crédits Photos : Ralf Roleček