Pour François Hollande, la France Est peut être une « avant-garde » de la zone euro

Pour François Hollande, la France Est peut être une « avant-garde » de la zone euro

Francois Hollande_photo_PES CommunicationsFrançois Hollande estime que la France est capable de partager « à une organisation renforcée » de la zone euro.
Au moment même où la situation en Grèce est un peu moins agitée et que les banques ont reçu l’autorisation de rouvrir ses portes lundi, François Hollande pense que la France est « prête à une organisation renforcée de la zone euro ».
Le président de la République avait également affirmé dans  une tribune publiée par la Journal du dimanche que la France peut faire partie des « pays qui décideront, une avant-garde ».
« La zone euro a su cette semaine réaffirmer sa cohésion avec la Grèce. La qualité de la relation franco-allemande y a été pour beaucoup. L’esprit européen a prévalu », avait ajouté le chef de l’État dans un dossier du Journal du Dimanche consacré à l’ancien ministre et président de la Commission européenne Jacques Delors, qui fête lundi ses 90 ans.

Une déclaration qui a fait réagir. « Cette proposition française est refusée par nos partenaires  » a twitté Jean-Pierre Raffarin.

“@BFMTV:Hollande propose un « gouvernement de la zone euro » http://t.co/IPtRHwgT5T » Cette proposition française est refusée par nos partenaires
— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) 19 Juillet 2015
Marine Le Pen a dit de son côté: « L’euro est un échec, ainsi que l’a encore démontré l’affaire grecque, faisons donc encore plus d’euros ! Voilà le raisonnement de François Hollande qui réaffirme dans le JDD ce matin son envie d’un gouvernement de la zone euro, et même d’un parlement et d’un budget de la zone.»
« Mais nous ne pouvons en rester là. J’ai proposé de reprendre l’idée de Jacques Delors du gouvernement de la zone euro et d’y ajouter un budget spécifique ainsi qu’un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique », continue le chef de l’État.

« Partager une monnaie, c’est bien plus que vouloir une convergence. C’est un choix que 19 pays ont fait parce que c’était leur intérêt. Nul gouvernement d’ailleurs depuis quinze ans n’a pris la responsabilité d’en sortir », a ajouté François Hollande.
« Ce choix appelle une organisation renforcée et avec les pays qui en décideront, une avant-garde. La France y est prête parce que, comme Jacques Delors nous l’a montré, elle se grandit toujours quand elle est à l’initiative de l’Europe », affirme-t-il.

crédit photo: PES Communications