Sommet de Paris : Emmanuel Macron appelle à plus d’investissement en Afrique

Sommet de Paris : Emmanuel Macron appelle à plus d’investissement en Afrique
Photo de Tope A. Asokere provenant de Pexels

Emmanuel Macron a déclaré au sommet de Paris : « Nous sommes réunis pour inverser ce qui est apparu comme une divergence très dangereuse entre les économies avancées et les pays en développement. »

Le président français Emmanuel Macron a demandé mardi aux pays d’explorer de meilleures méthodes d’investissement pour stimuler les finances et l’économie des nations africaines dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Lors d’un sommet qui s’est tenu le 19 mai au Grand Palais Ephémère à Paris avec les chefs d’État et de gouvernement africains, le président français a cherché à redéfinir l’engagement de la France sur le continent africain en discutant des moyens par lesquels les pays occidentaux pourraient financer les économies africaines, ainsi que des moyens d’atténuer les risques d’investissement de l’Afrique avec l’Occident et son penchant pour la Chine.

S’adressant à plusieurs dirigeants africains et européens et aux responsables d’institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l’Union africaine, le président français Macron a déclaré : « Nous sommes réunis ici pour inverser ce qui est apparu comme une divergence très dangereuse entre les économies avancées et les pays en développement, en particulier l’Afrique. »

Les remarques de Macron sont intervenues alors que des rapports suggèrent que le continent africain entrera dans un déficit de près de 300 milliards de dollars d’ici la fin de 2023 en raison de l’économie meurtrie par la pandémie de coronavirus. Lors du sommet, M. Macron a demandé aux dirigeants de trouver des moyens de financer les économies africaines et de surmonter la crise financière. L’Union européenne et le Fonds monétaire international ont convenu d’un financement supplémentaire de 100 milliards de dollars pour la relance des économies africaines et la croissance financière.