Fair-play financier : Le PSG sera sanctionné

Fair-play financier : Le PSG sera sanctionné

PSG_Fairplay_financier_sanctionSi le verdict de l’UEFA ne devait être rendu qu’en de fin de semaine, le journal l’Equipe a révélé en exclusivité ce mardi 7 mai les sanctions qui pourraient peser  sur le club parisien pour la saison prochaine. Très sévères, ces mesures pèseront lourdement sur les épaules du président qatari Nasser Al-Khelaïfi.

La chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) aurait prévu au titre du non-respect du fair-play financier  prévu quatre mesures restreignant le champ d’action du PSG.  Tout d’abord, le club de la capitale devra encadrer sa masse salariale. Celle-ci étant actuellement la plus élevée d’Europe avec 240 millions d’euros, elle ne pourra plus augmenter sous peine de nouvelles sanctions.  Ses transferts seront donc eux aussi limités puisque le PSG aura l’obligation de vendre avant d’acheter sur le marché. S’il conserve la possibilité de dépenser 60 millions d’euros pour s’offrir une nouvelle recrue de niveau international, le club ne pourra consacrer cette somme qu’à un seul joueur, sans que sa masse salariale n’augmente.

Concernant la Ligue des champions, le club parisien ne pourra plus inscrire que vingt-et-un joueurs dans cette compétition, au lieu de vingt-cinq pour ses adversaires. Un handicap certain lorsque l’on sait que les règlements de l’UEFA prévoient déjà que huit d’entre eux soient formés localement.

Ajouté à cela,  le club devra également s’acquitter d’une amende  de 60 millions d’euros répartie sur trois ans et assortie de l’obligation de ramener son déficit à 30 millions d’euros en fin de saison prochaine alors que le niveau normalement accepté par l’UEFA au terme de la saison 2014-2015 se chiffre à 45 millions d’euros.

L’Equipe précise enfin que ces mesures auraient déjà  fait l’objet d’un accord entre le PSG et l’instance européenne, évitant  ainsi de voir son dossier renvoyé devant la chambre de jugement de l’ICFC, risquant dans ce cas une possible aggravation des sanctions.

Crédits photo : Christophe Pelletier

Thomas Livingston