eSIM : une carte SIM inamovible pour les consommateurs

eSIM : une carte SIM inamovible pour les consommateurs

call-71168_640_PublicDomainPicturesEh oui, la carte SIM n’existera plus d’ici quelques années. Les opérateurs travailleront avec les concepteurs de téléphones pour supprimer la carte SIM.

Selon le Financial Times, l’association des opérateurs de téléphonie mobile, le GSMA est entrain de développer un standard de carte SIM disponible pour des appareils grand public, dont des tablettes et des téléphones.

Les cartes SIM embarquées existent déjà, mais jusqu’à maintenant, elles ne sont destinées que pour des communications de machine à machine (M2M). Le nouvel objectif des opérateurs est de créer une « architecture commune » pour des cartes SIM inamovible et qu’on peut programmer pour des appareils grand public.

Pour être plus claire, il n’est plus nécessaire d’insérer la carte SIM quand on souscrit à un forfait. Lors de l’achat d’un nouveau téléphone, le consommateur s’abonnera directement à l’écran. Il peut également changer d’opérateur à tout moment surtout s’il voyage à l’étranger.

La carte SIM amovible garantira plus de souplesse de conception aux fabricants et leur facilitera la conception d’appareils encore plus fins. On envisageait déjà qu’Apple aurait installé un tel dispositif sur ses iPad en 2010, pour s’émanciper des opérateurs. Le fabricant avait cédé aux pressions faites par les opérateurs qui craignaient que leurs affaires puissent être menacées. Mais, le fabricant a réussi à faire face aux problèmes en créant une carte SIM universelle, préinstallé dans quelques-uns de ses produits permettant la souscription des forfaits dans le monde entier.

Mais les opérateurs ont réussi à imaginer un nouveau modèle économique, leur permettant de tirer des revenus de ces cartes SIM embarquées pour faciliter l’accès à un seul abonnement depuis plusieurs appareils en simultanée. En plus de la conception de la VoLTE, les lignes téléphoniques sont sur le point d’être virtualisées pour que l’on puisse se connecter à ce que l’on appelle IMS ( IP Multimedia Subsystem) à partir de plusieurs terminaux.

crédit photo: PublicDomainPictures