Salaire : les hommes séduisants gagneraient plus d’argent

Salaire : les hommes séduisants gagneraient plus d’argent

Une étude australienne démontre que « les hommes plus beaux que la moyenne » perçoivent des salaires supérieurs aux autres.

On a coutume de dire que le physique ne fait pas tout… Pourtant, une étude australienne, publiée par le Sydney Morning Herald, montre qu’être séduisant aide à gagner plus.

Les hommes attirants gagnent 81.750 dollars par an contre 49.600 dollars pour ceux qui se situent en dessous de la moyenne. Les apollons gagnent donc 22% de plus que la moyenne. Et les moins beaux gagnent 26% de moins.

Pour l’économiste Jeff Borland de l’université de Melbourne et son ancien confrère Andrew Leigh, actuellement député-socialiste, la « prime à la beauté » et moins importante que la « pénalité pour un physique banal ».

Pour classer les hommes selon leur physique, les enquêteurs ont institué six niveaux, de « bien plus séduisant que la moyenne » à « très inférieur à la moyenne ». Andrew Leigh a demandé séparément aux  sondeurs de classer les photos selon le même critère et les réponses ont été concordantes. « De nombreux travaux attestent qu’il existe une perception commune de la beauté », précise le député-socialiste.

Pour les femmes, l’effet est plus difficile à mesurer. Les jolies femmes sont victimes de stéréotypes. Elles ne peuvent être à la fois belles et intelligentes. « Pour les hommes, il n’existe pas d’équivalent du syndrome de la blonde stupide », ajoute Andrew Leigh.

Les hommes « moins beaux que la moyenne » ont 15% de chances en moins de trouver un emploi. Et lorsqu’ils en trouvent un, ils obtiennent un salaire inférieur de 9% à la moyenne.

Daniel Hamermesh, professeur d’économie à l’Université du Texas, avait également publié une étude sur la beauté et le travail en 2001.  Il suggérait d’inclure dans la législation contre les discriminations, celles fondées sur l’apparence.

Mais pour Andrew Leigh, « on se heurterait alors à toutes sortes de problèmes de définition et l’on risquerait de diluer l’importance des catégories de discrimination existantes. »

 

 

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