Heetch suspend ses activités en Belgique

Heetch suspend ses activités en Belgique

Heetch Belgique Le secrétaire d’Etat bruxellois à la Mobilité, Pascal Smet, a annoncé jeudi 13 avril que le service VTC, Heetch, était assimilé à « une activité de transport rémunérée de personnes », contredisant ainsi l’argumentaire de ses fondateurs qui évoquaient un simple partage de voiture.

De ce fait, Bruxelles réclame l’usage obligatoire d’une licence pour que l’entreprise continue d’exercer au plat pays. En conséquence, Heetch va cesser ses activités locales. Il s’agit donc d’une nouvelle déconvenue de taille pour la start-up, déjà lourdement condamnée le 2 mars dernier en France par le tribunal correctionnel de Paris.

La justice avait en effet considéré que la structure s’était rendue coupable « de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non-professionnels. »

Les sanctions ont par ailleurs été particulièrement salées puisque les chauffeurs de taxis parisiens (environ milles parties civiles) recevront, à titre d’exemple, 441 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice morale.

Sur le même thème : Le modèle économique de Heetch va-t-il convaincre la justice ?

Sources : RTBF et La Tribune