La FDJ privatisée avant la fin de l’année ?

La FDJ privatisée avant la fin de l’année ?

FDJ privatisation
La privatisation de la Française des jeux (FDJ) est en bonne voie. Selon Le Monde, le gouvernement a déjà lancé l’appel d’offres auprès des banques conseil chargées de préparer l’introduction en Bourse d’une entreprise détenue à 72 % par l’Etat.

De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a révélé mercredi 5 juin sur BFM que le processus pourrait aboutir très rapidement. « Si les conditions de marché le permettent, la FDJ sera privatisée d’ici la fin de l’année », a d’abord confirmé l’intéressé. Avant de préciser que tout sera fait « dans des conditions de transparence totale ».

L’Etat souhaite en effet privatiser la FDJ en cédant 50% de ses parts dans la structure sur les 72 qu’il possède. Et cela, en vue d’une introduction en bourse. Cette manne financière servirait ainsi à financer le Fonds pour l’innovation de rupture dont la dotation a été fixée par Bercy à 10 milliards d’euros.

Pour rappel, le locataire de Bercy avait abordé la problématique de ce fonds en septembre 2017 lors du lancement officiel de l’initiative French Fab pour les PME et TPE industrielles. Il rappelait alors que « le rôle de l’Etat en matière économique était d’investir dans l’avenir, de financer l’innovation de rupture, de protéger les secteurs stratégiques de la France et de construire des champions européens ».

Au niveau de son financement, l’intéressé confirmait dans la foulée avoir “signé le transfert de 1,6 milliard d’euros issus des cessions d’actifs dans Engie et Renault effectuées au second semestre 2017 et mis à disposition de ce fonds 8,4 milliards d’euros de titres EDF et Thales, qui restent propriété de l’Etat.”

Il est toutefois important de noter que cette mise à disposition (des titres EDF et Thales) reste temporaire. Le ministre de l’Economie a donc étudié depuis d’autres dossiers de privatisation, à l’image du groupe Aéroport de Paris (ADP), toujours au point mort, et dans lequel l’Etat pourrait céder la totalité de ses parts (50,63 % du capital), ce qui lui rapporterait au cours actuel plus de 8,5 milliards d’euros.

Crédit photo : FDJ