Vincent Bolloré accélère la stratégie de Vivendi 

vincent-bolloreDepuis plusieurs années, le groupe issu de la compagnie générale des eaux a montré sa volonté de se muter en un géant des médias. Après une première tentative freinée par les rivaux de son ancien PDG Jean-Marie Messier, l’entreprise renommée Vivendi se donne un nouvel élan avec la direction de Jean-René Fourtou. Maintenant que l’ambition de devenir un leader européen et mondial des contenus est assumée, et que la Cour d’Appel de Paris est revenue sur les accusations injustes à l’encontre de J2M, les équipes de Vincent Bolloré peuvent accélérer la stratégie…

La grande histoire de Vivendi :

En mai 2014, la justice est finalement revenue sur les accusations dont a été victime Jean-Marie Messier. Après les attaques répétées du journal Le Monde et des acolytes d’Alain Minc, le groupe a su faire mentir ses détracteurs qui voyaient dans la multinationale un simple conglomérat. L’entité désormais structurée autour de la chaîne Canal + et de la firme Vivendi Universal occupe déjà les premiers rangs des industries créatives et culturelles mais devrait encore se renforcer dans les mois à venir…

La nouvelle stratégie dessinée par Jean-René Fourtou :

En effet, les récentes reventes d’actifs ont permis d’assainir le bilan comptable de la structure démontrant au passage la ferme intention des dirigeants d’engager cette réorientation. La stratégie annoncée par Jean-François Dubos dans Les Echos en 2012 s’est précisée avec le retrait du groupe d’Activision Blizzard l’été dernier, mais aussi avec la cession de SFR à Numéricable. Dans son interview le dirigeant déclarait alors que « l’avenir de Vivendi est dans les contenus et leur distribution ».

Vincent Bolloré concrétise l’orientation média :

Avec les changements opérés au sein du conseil d’administration en juin 2014, une nouvelle étape pourra être franchie par Vincent Bolloré et son directoire. Ainsi, Le Figaro résume : « le nouveau président du conseil de surveillance veut révéler la valeur cachée des actifs du groupe ». Pour le capitaine d’industrie breton, il existe encore de nombreuses synergies possibles chez Vivendi. L’homme qui a déjà une vision du futur du géant français dispose également d’un large soutien puisque ses premières propositions ont été approuvées à 90% par l’assemblée générale des actionnaires.